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Alain Rivière. Grumeau Hubris. Editions Cassis Belli. 98 pages.

75.00

« Ce coin est atroce… ». Ainsi débute « Grumeau » d’Alain Rivière. Une attaque à la hussarde avec un jugement définitif, lapidaire. Et puis après avoir déroulé quelques milliers de phrases, quelques centaines de pages, on tient normalement un roman. Oui, mais voilà, au vingt-et-unième folio du livre, tombe une ultime réplique : « D’accord Grumeau, ça, je vois très bien. » Point final. On pourrait alors penser à certaines nouvelles énigmatiques de Carver, ou de Sam Shepard. On pourrait, mais tel n’est pas le cas de « Grumeau ». Il s’agit bel et bien d’une histoire sans fin, d’un roman inachevé, à l’instar des projets littéraires esquissés dans « Hubris », inachevé comme cet autoportrait d’Alain Rivière figurant en couverture, où l’auteur investit le profil de l’ancêtre Atget.

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